LISTE NOIRE DES FAUX PRÊTEURS PRIVÉS

LISTE NOIRE DES FAUX PRÊTEURS PRIVÉS

QU'EST-CE QU'UNE LISTE DES FAUX PRÊTEURS PARTICULIERS EN FRANCE ?

Une liste des faux prêteurs privés en France désigne essentiellement les listes noires officielles publiées et mises à jour par l’ACPR (Banque de France) et l’AMF; elles recensent des sites, “plateformes” ou contacts non autorisés qui se présentent comme prêteurs ou intermédiaires alors qu’ils n’ont aucun droit d’offrir du crédit. Ces listes existent pour que chacun puisse vérifier un nom ou un site avant d’envoyer des papiers ou de l’argent.

LISTE EN LIGNE DES FAUX PRÊTEURS PRIVÉS EN FRANCE

Liste des faux prêteurs 2024-2025 — PRETPRIVE.COM

La liste des faux prêteurs particuliers en France de quoi est-elle composée ? D’adresses web, de noms commerciaux et parfois de numéros/ e-mails utilisés par des fraudeurs. Une grande partie de ces arnaques porte sur de faux crédits et, très souvent, sur l’usurpation d’identité d’un vrai établissement ou d’un vrai courtier (logo copié, documents imités). L’ACPR souligne que la majorité des cas signalés concernent ce type d’usurpation.

Comment ça marche côté autorités ? Dès qu’un acteur suspect est repéré (signalements du public, contrôles), il est ajouté à la liste noire. Ces ajouts sont réguliers et publiés via des communiqués : on peut donc retomber sur plusieurs centaines de nouvelles entrées en quelques mois. L’idée est d’offrir un réflexe simple : taper le nom du site dans la liste avant toute démarche.

À quoi sert cette liste et à qui s’adresse-t-elle ? À tout le monde (particuliers, pros, médias). Elle vise à prévenir les pertes d’argent et à rappeler les signes d’alerte : crédit “trop beau”, urgence, pression, demande de frais avant déblocage, IBAN ou coordonnées “exotiques”, interlocuteur qui refuse tout rendez-vous. Le ministère de l’Économie relaie ces conseils pratiques pour repérer une offre de crédit frauduleuse.

Comment opèrent les faux prêteurs ? Ils contactent sur réseaux sociaux, e-mail, petites annonces ou publicités, promettent une réponse immédiate, puis réclament des frais (assurance, dossier, timbre fiscal…) avant de “débloquer les fonds” — fonds qui n’arrivent jamais. Des documents officiels soulignent aussi les scénarios “faux conseiller” et autres variantes de pression psychologique.

Limites à connaître : ne pas figurer sur la liste noire ne garantit pas qu’un site est sûr (les listes ne sont pas exhaustives et s’actualisent au fil des signalements). En France, on peut croiser la liste noire ACPR/AMF avec une vérification de l’immatriculation ORIAS si un “courtier” se présente, et appeler directement l’établissement supposé via ses coordonnées officielles.

En pratique : en France, cherchez d’abord votre interlocuteur sur les listes ACPR/AMF ; en cas de contact “.be” ou activité ciblant la Belgique, regardez aussi les avertissements FSMA. Ne payez jamais de frais avant déblocage, refusez l’urgence, exigez un contrat clair et, s’il s’agit d’un intermédiaire, vérifiez son statut. Ce double réflexe (vérifier la liste + vérifier le statut) est le meilleur bouclier contre les faux prêteurs.